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Attention! Un rottweiler peut mordre.
Merci pour ce moment, la bombe littéraire lâchée par Valérie Trierweiler. trois cent vingt pages écrites dans le plus grand des secrets, où l’ex-première dame a tout raconté, de son arrivée à l’Elysée à sa séparation avec François Hollande. Selon le Huffington Post, le livre a été tiré en 200 000 exemplaires – une quantité généralement réservée aux best sellers de Marc Levy ou Guillaume Musso... sauf que les personnages principaux sont Valérie et François.
L’ex-première dame chronique les débuts d’un quinquennat où l’intime se mêle à la politique. « Tout ce que j'écris est vrai. A l'Elysée, je me sentais parfois comme en reportage. Et j'ai trop souffert du mensonge pour en commettre à mon tour », déclare-t-elle. Jalousie, désespoir, Valérie Trierweiler revient sur la liaison entre Julie Gayet et François Hollande dévoilée en mai dernier. Elle raconte : « je craque, je ne peux pas entendre ça, je me précipite dans la salle de bain. Je saisis le petit sac en plastique qui contient des somnifères (...). François m’a suivi, il tente de m’arracher le sac ». Des mots qui nous plongent au cœur d’un déchirement conjugal.
Retour également sur l’affaire du tweet, en juin 2012. A deux mois des législatives, François Hollande lui promet qu’il ne supportera pas publiquement Ségolène Royal. Le lendemain, un communiqué de l’AFP annonce le contraire. « Il m’assure qu’il n’y est pour rien (...). C’est le coup de grâce ». Alors Valérie Trierweiler réagit, elle écrit son célèbre tweet dans lequel elle soutient son adversaire. « Mais la bombe à retardement a été fabriquée par François Hollande et Ségolène Royal, avec leur jeu constant entre privé et public, à coups de photos de famille et de déclarations ambiguës » explique-t-elle aujourd’hui.
Confronté au véritable déballage de sa vie privée, François Hollande est loin d’être épargné. « Le président n’aime pas les pauvres. L’homme de gauche dit en privé les "sans dents", très fier de son trait d’humour » révèle-t-elle. Des propos qui glacent, une mauvaise nouvelle de plus pour le président, atterré par la publication de l’ouvrage.
A gauche comme à droite, des politiques accusent Valérie Trierweiler de manquer de pudeur : « Le privé devrait rester privé » lance Najat Vallaud-Belkacem. D’autres en profitent pour attaquer le chef de l’Etat, à l’image du vice-président du Front national, Florian Philippot qui tweete « c'est parce qu'il les prend pour des "sans dents" que F.Hollande sert toujours aux Français la même soupe ?... ».
En 2013, Cécilia Attias avait elle aussi publié un livre sur sa séparation avec Nicolas Sarkozy, vendu à 55 000 exemplaires. Pouvoir, vie privée, tout semble définitivement indissociable.
Une chose est certaine, les premières dames ne sont plus disposées à garder leur vie privée secrète - celle de leurs ex non plus. Danielle et Bernadette, vous avez été de vraies saintes !
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