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Il y a quarante ans, Simone Veil montait à la tribune pour défendre l’IVG
« Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l'avortement » : ces mots historiques ouvrent, le 26 novembre 1974, un débat qui déchirera l’Assemblée nationale pendant trois jours. Devant quatre cent quatre-vingt-un députés hommes et neuf députées femmes, Simone Veil, alors ministre de la santé, porte un projet de loi qui divise la société : la légalisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG), « pour répondre au désir conscient ou inconscient de toutes les femmes qui se retrouvent dans cette situation d’angoisse ». Simone Veil argumente : « actuellement, [...] la loi les rejette non seulement dans l’opprobre, la honte et la solitude, mais aussi dans l’anonymat et l’angoisse des poursuites ». Le texte, adopté le 29 novembre 1974 au palais Bourbon, sera voté définitivement le mois suivant.
Dans ces mêmes couloirs, quarante ans après, les décors n’ont pas changé, mais les mentalités oui ; hommes et femmes de droite comme de gauche se rassemblent pour signer une proposition de résolution qui réaffirme l’importance du droit fondamental à l’IVG et le droit universel des femmes à disposer de leur corps. « Une condition indispensable pour la construction de l'égalité réelle entre les femmes et les hommes, et d'une société de progrès », commente Catherine Coutelle, présidente de la délégation aux droits des femmes. Ce n'est pas l'avis de tous ; aujourd'hui, l'IVG est encore interdite dans bien des pays, et certains gouvernements qui autrefois avaient voté sa légalisation parlent de la rendre illégal.
La législation française autorise l’avortement jusqu’à douze semaines de grossesse, comme dans la majorité des pays européens. Environ 222 500 IVG sont réalisées chaque année en France. Autrement dit, une femme sur trois aura recours à une IVG dans sa vie – comme au Royaume-Uni. L’acte est devenu relativement courant, mais tous les ans, entre 3500 et 5000 françaises partent avorter à l’étranger, sur des territoires où les délais légaux sont plus longs. En Grande-Bretagne par exemple, les femmes peuvent avoir recours à l’IVG jusqu’à vingt-quatre semaines de grossesse.
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COMMENTAIRES:
30/06/2017 - annetp a dit :
thank you simone ,for everything.
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