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“Le Camp” : quand HEC rime avec sexe, drogues et capitalisme
A seulement 21 ans, le roman satirique de Nathan Comons est déjà numéro 1 des ventes sur Amazon dans sa catégorie. Il dresse dans “Le Camp” un portrait peu flatteur des grandes écoles françaises. Entre sexe, drogues et capitalisme, HEC Paris en prend pour son grade. Nathan Comons a répondu à nos questions et nous a présenté “Le Camp”.
Dans l’école fictive de HIC (Hautes Imbécilités Capitalistes), Ethan se lasse du capitalisme et de la superficialité qui règnent en maîtres pour amasser le plus d’argent possible. Les élèves sont endoctrinés pour montrer combien ils se plaisent dans cette école prestigieuse. Le jeune homme crée alors une entreprise de fornication sur le campus. Il ne se rend pas compte qu’il entre lui-même dans le “système”.
Nathan Comons a beau être jeune, il n’en est pas moins malin. Puisqu’il étudie toujours à HEC, il utilise un nom de plume, afin que ses railleries ne lui valent pas d’être mis à la porte. Toutefois, il n’avait pas prévu un tel succès et n’a aujourd’hui plus peur de se montrer. “Le Camp” est auto-édité et est seulement disponible sur Amazon. “L’avantage de ne pas avoir d’éditeur est que personne ne m'a demandeé de supprimer des passages du livre” confie Nathan. Et qui dit auto-édité dit auto-promu. L’auteur contacte lui-même les médias qui lui semblent pertinents pour leur présenter son livre. Un pari risqué pour un jeune romancier !
L’auteur use d’humour et d'exagérations pour attirer l’attention du lecteur. Mais le livre n’est pas à prendre au pied de la lettre. Toutefois, tout est inspiré de faits réels. “Cette école use du faux-cool. Fournir une table de ping-pong et l’accès à un toit terrasse ne signifie pas que l’on respecte ses étudiants” scande-t-il. “Tout le monde donne l’impression d’être heureux de faire partie de l’établissement et s’inscrivent dans toutes les associations étudiantes. Ils se sentent libres dans cet environnement qui est pourtant hyper-structuré. C’est tout simplement du capitalisme de séduction, utilisé pour attirer de nouveaux élèves.”
Avant d’intégrer HEC, Nathan ne pensait pas écrire de livre. Mais après être passé par l’ENS et Sciences Po, l’esprit de l’école de commerce lui semblait tellement irréel qu’il ne pouvait réfréner l’inspiration. Il ne vit pas sur le campus, un mauvais point pour lui. “Tout le monde pense que parce que tu ne vis pas avec eux, tu ne sais pas t’adapter ni contenir tes opinions. On te demande de te fondre dans la masse.”
“Le Camp” laisse entrevoir un établissement où tout le monde vit en harmonie en attendant d’avoir une grande carrière. Une image rapidement érodée au fil du roman. “Ce qui m’a vraiment surpris, c’est que tout le monde se dit de gauche, c’est comme une mode. Mais ils ont des réflexions capitalistes. C’est un voile de fumée qui les empêche d’avoir de vrais arguments.”
La recherche de reconnaissance de l’école se fait parfois au détriment de l’enseignement. “Ils ne nous ont pas enseigné un savoir-faire, mais un savoir-être” explique Nathan avec ferveur. “En entrant chez HEC, je pensais suivre des cours avant-gardistes. On nous a seulement appris comment nous comporter en entreprise.”
Dans son roman, le jeune auteur laisse deviner une désillusion des grandes écoles. Il n’a pas peur de dire tout haut ce qui cloche : “Tu as le choix : c’est soit l’allégeance et tu fermes ta gueule, soit tu n’acceptes pas ce qui s’y passe et tu assumes. Je ne crache pas dans la soupe, mais j’ai choisi l’opposition.”
“Le Camp” est pour l’instant seulement disponible en français sur Amazon, en version numérique et papier.
COMMENTAIRES:
02/09/2016 - joseph.duvignere a dit :
can't wait to read this!
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