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Consulter un gynécologue français ou britannique?
Si vous souhaitez consulter un gynécologue en Angleterre, votre médecin généraliste vous répondra surement « Je peux m’en charger ». De quoi vous en laisser pensive, dubitative voire très septique. Est-ce une bonne idée de se faire soigner par un GP ? Vaut-il mieux consulter un(e) gynécologue français(e) ? Où se faire soigner ? France in London répond à toutes vos questions avec une étude comparative des deux systèmes de santé gynécologique.
« Une pomme par jour évite de consulter un médecin »
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« Une pomme par jour évite de consulter un médecin » (An apple a day keeps the doctor away), cette formule sans cesse entonnée par les Britanniques semble structurer l’ensemble de leur attitude vis-à-vis de la médecine : garder un mode de vie sain et vous n’aurez pas besoin de consulter un docteur. Contrairement aux Français, qui ont une tendance à l’hyperconsommation de diagnostiques et de médicaments, les Britanniques se rendent chez le médecin seulement si cela est strictement nécessaire.
GP – Gynécologue – Chirurgien : Un système très sectorisé au Royaume-Uni
Cette habitude s’applique également à la gynécologie. Pourquoi allez voir un spécialiste si le médecin généraliste peut s’en charger ? C’est donc votre GP qui est responsable de vos problèmes gynécologiques basiques (pilule, frottis, examens, règles). Il agit comme une porte d’entrée vers les spécialistes, et vous enverra (processus du « referring ») vers un gynécologue seulement s’il s’agit d’un problème plus grave ou qui requiert une connaissance plus fine de la gynécologie (douleurs, problèmes de fertilité, anomalies des ovaires, ménopause).
Si une intervention chirurgicale est nécessaire, votre dossier sera transféré à un chirurgien gynécologue ou à un chirurgien généraliste spécialisé dans le sein. Contrairement à la France, où la chirurgie gynécologique recouvre les seins, l’utérus, le col de l’utérus et le vulve, la chirurgie britannique est très sectorisée. « Ce n’est pas le chirurgien gynécologue et sénologue mais le chirurgien généraliste (qui se sous-spécialise dans le sein) qui prend en charge la reconstruction mammaire par exemple. Le chirurgien gynécologique ce n’est que le bas, pas le haut » explique Christine Frayret, chirurgien gynécologue et sénologue.
Une prise en charge plus complète en France
Au contraire, les Françaises sont habituées à aller chez le gynécologue régulièrement (au moins une fois par an), sans passer par un généraliste, et ce dès leur plus jeune âge (14-15 ans). Dans certains cas néanmoins, un médecin généraliste avec une formation supplémentaire en gynécologie peut prendre en charge une patiente. Les responsabilités du gynécologue français recouvrent à la fois celles du GP et du gynécologue anglais, se chargeant à la fois des problèmes bénins et des les cas plus graves, tout en agissant comme un confident quant à la sexualité des patientes ou à des questions plus intimes. « Les patientes françaises sont habituées à voir un gynécologue régulièrement, elles savent quel est son rôle. Il y a aussi une relation personnelle qui s’établit pour parler de choses plus intimes. Les anglaises ne s’attendent pas à ce qu’on leur accorde autant de temps, elles ne viennent pas pour ces questions là, mais plutôt pour des problèmes très précis. » explique le Dr Nele Dumpert, gynécologue consultante et obstétricienne.
Suivi cancérologique
De façon globale le dépistage du cancer de l’utérus semble plus efficace en France qu’en Angleterre. En France la mortalité liée au cancer de l’utérus est estimée à 1,8 pour 100 000 femmes atteintes contre 2,4 au Royaume-Uni.
France
Cette différence pourrait être due au suivi régulier dont bénéficient les Françaises. Les médecins français recommandent en effet d’effectuer un frottis tous les trois ans, voire plus fréquemment, ce dès 25 ans et qui sera intégralement remboursé par la sécurité sociale.
Royaume-Uni

Au Royaume-Uni, le frotti est recommandé tous les cinq ans et pris en charge tous les trois ans. Si une femme souhaite effectuer ce test plus fréquemment elle devra le prendre en charge elle même. En limitant l’accès au frottis pour les femmes qui ne peuvent pas le payer, les Britanniques courent le risque de passer à côté de certains problèmes de santé très sérieux, comme par exemple, le cas de Becky Ryder qui est morte d’un cancer à l’âge de 26. Quelques années auparavant, un frotti lui a été refusé car elle avait moins de 25 ans malgré des symptômes inquiétants (saignements). Avant 2003, les frottis étaient conseillés dès l’âge de 20 ans contre 25 ans aujourd’hui.
Chiffres clés cancer de l’utérus
|
France |
UK |
Tranche d’âge pour le frottis |
25-65 |
25-64 |
Fréquence recommandée |
Tous les 3 ans |
Tous les 3 ou 5 ans |
Incidence des cancers de l’utérus (2008) |
7,1 / 100 000 femmes |
8,4/100 000 femmes |
Mortalité du cancer de l’utérus (2008) |
1,8/ 100 000 femmes |
2,4/ 100 000 femmes |
Deux attitudes divergentes vis-à-vis de la grossesse
Contrairement à la France où la grossesse est suivie de très près, les Anglais auraient tendance à prévoir le meilleur des cas.
Prénatal
Concernant le suivi prénatal, les médecins de chaque côté de la Manche prennent la tension artérielle à chaque étape de la grossesse, mais au Royaume-Uni, la plupart des tests médicaux (détermination du groupe sanguin, sérologie toxoplasmose et de la rubéole, MST, tests d’urine, frottis, échographie) sont proposés mais facultatifs alors que sept de ces tests sont obligatoires pour les Françaises et intégralement pris en charge par la sécurité sociale. Pareillement, au Royaume-Uni, la femme enceinte n’est pesée qu’une seule fois lors du premier examen prénatal tandis que les médecins français exigent une pesée à chacun des trois examens prénataux.
Accouchement & Suivi
Après l’accouchement, les femmes françaises restent à l’hôpital quatre ou cinq jours et suivent ensuite au moins dix séances chez elle avec un kinésithérapeute pour éviter la descente d’organes et pour reconstruire le corps comme il était avant. En Grande Bretagne, les femmes restent deux jours pour leur premier enfant et un jour pour les suivant. Durant cette courte période un kinésithérapeute à l’hôpital leur montre quels exercices sont nécessaires pour reconstruire le corps.
Allaitement
Concernant l’allaitement, la France, qui était perçue comme un mauvais élève comparé au Royaume-Uni qui a toujours préconisé cette méthode, offre aujourd’hui l’accès à des réunions d’informations sur l’allaitement aux jeunes mamans. D’ailleurs, un cours de préparation à l’accouchement est proposé systématiquement lors du sixième mois avec huit séances prises en charge à 100% par la sécurité sociale. Les Britanniques offrent également des cours de préparation (Anténatal, postnatal et éducation parentale) au NCT, permettant aux femmes de se préparer à l’arrivée de leur enfant tout en rencontrant d’autres futurs parents dans leur zone géographique, mais cette préparation est intégralement privée.
Relation thérapeutique
Plus laissées à elles-mêmes et exaspérées par la lenteur du NHS (lenteur du processus de ‘referring’), les anglaises choisissent parfois la médecine française pour avoir une prise en charge complète et se faire soigner plus vite. Dans ce cas là elles ont une grande confiance en le spécialiste mais ne se livrent pas beaucoup comme le remarque Christine Frayret « Les anglaises sont plus pudiques verbalement. Les françaises vont oser vous remettre en doute, elles sont très libres. » Questionner voilà qui semble être la spécialité des Françaises qui peuvent parfois consulter trois ou quatre gynécologues pour le même problème, demandant conseil à ses amies ou à sa mère pour trouver le praticien qui lui convient, et remettant éternellement en cause leur diagnostique, au risque de ternir la relation thérapeutique parfois.
Chiffres clés
|
France |
UK |
Tranche d’âge pour le frottis |
25-65 |
25-64 |
Fréquence recommandée |
Tous les 3 ans |
Tous les 3 ou 5 ans |
Incidence des cancers de l’utérus (2008) |
7,1 / 100 000 femmes |
8,4/100 000 femmes |
Mortalité du cancer de l’utérus (2008) |
1,8/ 100 000 femmes |
2,4/ 100 000 femmes |
Incidence des cancers du sein (2008) |
133,4/ 100 000 femmes |
120,7/100 000 |
Mortalité du cancer du sein (2008) |
17,6/ 100 000 femmes |
25,3/100 000 |
Mortalité maternelle |
8/ 100 000 naissances |
12/ 100 000 naissances |
Mortalité infantile |
3,40/1 000 naissances |
4,56/ 1000 naissances |
Le système français présente l’avantage de prendre en compte les problèmes gynécologiques de façon globale et systématique. Les risques pour la santé sont ainsi relativement mieux prévenus mais cela engendre un coût très lourd pour la sécurité sociale. De leur côté, les Anglais, qui ont tendance à prévoir le meilleur des cas pour éviter des coûts trop importants, parviennent à garder des femmes en bonne santé mais passent parfois à côté de problèmes graves et n’entretiennent pas une relation aussi proche avec le praticiens.
Où se faire soigner ?
Dr Frayret Christine's
Site internet en anglais et en français.
Tel: 07805059868
Adresse:
81 Harley Street
W1G8PP London
Téléphone: 020 7034 8421 / 020 7079 4344
Adresse: Richmond Practice, Private Doctors' Service, Roseneath Mount Ararat Road TW10 6PA Richmond Upon-Thames
Téléphone: 020 8940 5009
COMMENTAIRES:
29/04/2013 - rebecca a dit :
Bonjour,
Merci de votre commentaire. La pilule n'a pas été évoquée dans cet article, car FranceInLondon avait déjà rédigé une note à ce propos. Voici le lien: http://www.franceinlondon.com/en-Article-966-Alert-Should-women-still-be-taking-the-pill-Health--contraception-dianette.html
26/04/2013 - vanlef75 a dit :
Un portrait idyllique de la France pour les questions soulevées, sans doute vrai, mais l'article n'évoque pas du tout la question de la contraception, qui laisse à désirer en...France! (le tout-pilule a ses défauts, parfois très graves comme l'a révélé le scandale de la fin 2012...)
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